C' était un jour bien ordinaire, le soleil montait paisiblement sur la petite ville bourdonnante de Gnomeragan. Chacun vaquait à ses differentes occupations, la "technocitée" avait atteint son appogé d' ingéniérie.
La petite Cléophée gambadait dans la campagne environnante sur ses jambes non moins petites, à la recherche de plantes pour les potions de sa mère Ghisléa.
Son père Gerardus les avait laissé, depuis quelques jours déjà, afin de rejoindre ses amis nains, dans leur quète du minnerais, avec lequel il pourrait pousser plus avant sa recherche sur ses "bidules" et autres "technotrucs" ...
Ghisléa rappela encore une fois Cléophée à l' ordre :
<< Je t' ai dis de ne pas aller si loin, ma douceur !! Comment ferais je si un loup ou un ours des prairies déboule du sentier, et t' emporte au loin dans la forêt ! >>
Ce à quoi la petite gnomette répondit :
<< Ne t' inquiètes pas, maman ! >> Puis elle émit ce petit rire cristallin qui amusait tant de monde. Mais au fond d' elle même, elle pensait à son père. Elle aurait tant voulu qu' il fusse de nouveau parmi eux. La famille réunie, le soir, au coin de la petite cheminée crachottante.
La mère et la fille n' allait pas tarder à rentrer, il commençait à se faire tard, elles étaient toutes deux bien fourbues.
Soudain, Ghisléa fût aux aguets, dressée comme un petit animal sauvage, prête à bondir. Une détonnation. Puis une seconde. Elle attrapa Cléophée dans ses bras, puis se cacha dans les feuillages qui bordaient la forêt. La neige qui recouvrait le tout illumina la scène cauchemardesque qui suivi.
De là où elles se trouvaient, Gnomeragan était encore visible malgrès le soir qui avançait. Des avalanches s' étaient produites, suite aux vibrations bien perceptibles des explosions. Elles pouvaient entendre des cris de détresse, provenant de l' intérieur. Quelques gnomes s' échappèrent en courant de l' entrée. Puis un grincement métallique se fit entendre : l' ascenceur gigantesque, fièrté du petit peuple des gnomes, s' immobilisait rendant toute fuite impossible. Les cris redoublèrent, Ghisléa serra sa fille un peu plus fort contre elle. Des bruits de lutte étaient également audibles, puis des grognements rauques ... Elles comprirent : la ville était attaquée de l' intérieur. Les gnolls était venus depuis les profondeurs de la terre. La réplique n' était donc pas possible dans ce sens... Puis la neige recouvrit tout.
Il n' y eu plus aucun bruit, la ville disparu à leurs yeux, les trois quart de la race gnome fut exterminée, devant elles, à cet instant, en ce jour jusque là bien ordinaire.
Cléophée se dressa sur son lit en hurlant ... toujours ce même cauchemard, qui la hanterait tout au long de sa vie. Après la destruction de sa ville, Cléophée et sa mère avaient été hébergées avec quelques un des siens, chez les nains d' Ironforge. Elle n' avait eu aucune nouvelle de son père.... on avait perdu la trace de leur expédition alors que celle-ci atteignait les Steppes Ardentes ... Soutenue par sa mère Ghisléa, elle n' aurait de cesse d' en aprendre davantage sur la situation réelle de son père Gerardus.
Cléophée maitraisait maintenant l' élément du feu, il lui restait à voir comment utiliser la glace à bon escient. Pour cela elle se rendit à Hurlevent où, perdue dans ses pensée, elle assimilait doucement ce que la maître mage lui avait appris. C' est alors, qu' une puissante mage humaine lui adressa la parole, d' abord méfiante Cléophée fut très surprise que cette personne d' allure si noble ait même remarqué sa présence : elle même n' était vêtue que d' une simple petite robe en lambeau, son bâton, quant à lui, semblait sur le point de se rompre.
Cette gentille magicienne répondait au joli nom de Maya; elle était à la tête de la guilde des Dragons Légendaires, dont le renom n'était plus à faire. Cléophée se dit alors que seule la force magique du dragon, pourrait lui permettre de mener à bien sa quète de vérité au sujet de son père , et d' accomplir son ultime but : venger le peuple gnome et reconquérir Gnomeragan...